Depuis le 1er janvier 2018, on ne parle plus de contrats aidés mais de Parcours Emploi Compétences. Découvrez ce nouveau dispositif qui allie emploi, formation et accompagnement individualisé et vise à permettre aux bénéficiaires de s’insérer durablement sur le marché de l’emploi.
Le PEC, c’est quoi ?
Le PEC, aussi appelé Parcours Emploi Compétences, s’adresse aux personnes les plus éloignées du marché du travail. Ce dispositif qui succède au contrat aidé a pour but de permettre à des personnes en recherche d’emploi d’accéder plus facilement à la formation et de profiter d’un accompagnement tout au long de leur parcours, en étant encadrées tant par leur employeur que par le service public de l’emploi. Le PEC se veut être un outil au service de l’emploi durable des personnes.
A quel public s’adresse le PEC ?
Toutes les personnes qui éprouvent des difficultés à s’insérer sur le marché du travail sont susceptibles d’accéder au parcours emploi compétences. Ce contrat est tout particulièrement destiné aux travailleurs porteurs de handicap(s) et aux résidents des quartiers prioritaires de la Ville. Le conseiller du service public à l’emploi recevra le/la candidat(e) en entretien et posera un diagnostic afin de l’orienter au mieux.
Quels contrats ? Quel cadre pour le Parcours Emploi Compétences ?
Le PEC est prescrit dans le cadre de CUI-CAE, dans le secteur non marchand ( et dans le secteur marchand lorsque cela concerne les départements d’Outre-Mer comme La Réunion).
Le Parcours Emploi Compétences s’étend sur douze mois généralement.
Les atouts du PEC
Le salarié engagé dans un Parcours Emploi Compétences bénéficie tout au long de son contrat d’un accompagnement de son conseiller référent autour de 3 axes principaux :
- un entretien tripartite : il réunit le référent prescripteur, l’employeur et le futur salarié au moment de la signature de la demande d’aide. Il doit permettre la formalisation des engagements ainsi que la déclinaison des compétences que le poste doit permettre d’acquérir parmi les compétences définies ;
- un suivi dématérialisé durant le contrat qui peut prendre la forme d’un livret de suivi dématérialisé ;
- un entretien de sortie, en cas de besoin, 1 à 3 mois avant la fin du contrat : il doit permettre de maintenir le bénéficiaire dans une posture de recherche active d’emploi, de faire le point sur les compétences acquises, d’évaluer le cas échéant l’opportunité d’un renouvellement de l’aide au regard de l’intérêt pour le bénéficiaire et des actions de formation engagées, de mobiliser des prestations, ou encore d’enclencher une action de formation complémentaire aux compétences acquises pendant le parcours notamment dans le cadre du plan d’investissement compétences.