Vous êtes jeune, ni en emploi, ni en formation, vous êtes apprenti ou jeune diplômé, découvrez dans cet article 3 pistes ou 3 « bons plans » pour vous aider à :
– Trouver un premier emploi
– Valoriser votre alternance
– Créer vous même votre emploi
1. Aides : perdus, sans projets ou en galère ? Pensez aux missions locales
Âgés de 16 à 25 ans ? On vous rappelle que la mission locale peut vous épauler.
Pousser la porte de l’une des quatre structures présentes sur notre département pour qu’ensemble nous trouvions une solution à votre problématique : recherche d’une formation, recherche d’un emploi, se ré-orienter, difficultés sociales etc
Chiffres 2020*
L’année dernière, sur l’ensemble du territoire national, 1,1 million de jeunes ont pu accéder à l’autonomie et à l’emploi grâce à l’aide des missions locales.
- Sur les 1,1 million de jeunes accompagnés par le réseau, 407 000 ont été accueillis pour la première fois
- Plus de 360 000 jeunes ont signé un parcours personnalisé et contractualisé, dont près de 100 000 dans le cadre de la Garantie Jeunes (un dispositif d’accompagnement qui permet de toucher une allocation le temps de bâtir son projet personnel et son projet de vie)
- Plus de 25 000 jeunes retournés en formation initiale
- Près d’un jeune sur deux entre en situation professionnelle (45,6 %) dont 325 000 en emploi
- 130 000 jeunes en formation et 55 000 contrats en alternance
- 19 000 volontaires en Service Civique, dont 3 000 accueillis en mission de volontariat au sein du réseau
*source https://www.unml.info/les-missions-locales/le-reseau-des-missions-locales-en-chiffres.html
2. Concours : devenez un des meilleurs apprentis de France
Vous êtes actuellement en formation ? Bien joué l’ami(e) ! Tu prépares alors déjà ton entrée dans la vie professionnelle et ça c’est déjà un gros « plus ». En CAP ou en Bac Pro, savais-tu que tu pouvais postuler au concours de MAF, Meilleur Apprentis de France ?
Il s’agit d’un concours de grande renommée et organisé par la Société nationale des Meilleurs Ouvriers de France. Il est de notoriété publique que les lauréats trouvent plus facilement du travail ou une formation qualifiante, on peut sans exagérer affirmer que c’est un véritable passeport pour l’emploi.
Qui peut participer ?
Les moins de 21 ans, en formation initiale (du CAP au BAC pro en passant par le BEP) sous statut scolaire ou en contrat d’apprentissage.
Les métiers pouvant concourir : Métiers de la mode, maçonnerie, boulangerie, coiffure, charpente mais aussi aéronautique, soins à la personne ou encore toiletteur canin, sellerie générale, métiers du pressing, peinture, photographie etc
Comment ça se déroule ?
Le concours est organisé à trois niveaux : à l’échelon départemental, les jurys professionnels attribuent des médailles : Or, Argent, Bronze, puis à l’échelon régional des médailles d’Or et d’argent. Seules les médailles d’Or régionales sont sélectionnées pour participer aux épreuves finales nationales.
Les lauréats sont récompensés dans le cadre emblématique de la Sorbonne en présence de MOF (meilleurs Ouvriers de France) bénévoles et de personnalités du monde politique et économique. Cette cérémonie est tous les ans l’occasion de rendre hommage aux jeunes lauréats et de montrer au grand public que la formation professionnelle est une voie d’excellence, d’avenir et de réussite.
L’inscription c’est par ici :
https://www.meilleursouvriersdefrance.info/inscription.html
Vous avez jusqu’au 31 janvier 2022 pour postuler au concours de l’année prochaine.
3. Oser entreprendre
Pour ceux qui ont du mal à s’insérer professionnellement à travers la voie classique du salariat, la création d’entreprise peut constituer une solution pour créer son propre emploi, un emploi durable, sur mesure, en phase avec ses valeurs et ses talents.
Ce n’est ni le manque d’envie ni le manque de confiance en soi qui les retiennent. Le manque de financement et la complexité de la création d’entreprise constituent les principaux obstacles.
L’Adie délivre désormais une prime de l’État destinée aux jeunes en insertion pour les soutenir dans la création de leur activité. À partir d’un microcrédit de 1 000 €, l’Adie pourra attribuer une prime forfaitaire de 3 000 euros pour soutenir les jeunes de moins de 30 ans dans la phase de démarrage de leur entreprise.
L’accompagnement de l’Adie*, c’est :
- un espace en ligne « Je construis mon projet »pour réaliser son business plan
- un programme de formation certifiée d’1 à 2 semaines « Je Deviens Entrepreneur »pour traiter en groupe de tous les aspects de la création d’entreprise
- un coaching personnalisé incluant un suivi individuel et des ateliers à la carte : business plan, choix du statut, développement commercial, organisation administrative, etc.
Pour qui ?
Les bénéficiaires d’un minimum social (ASS, AAH, RSA), les demandeurs d’emploi de longue durée (de plus de 12 mois), parents isolés, habitants d’un quartier politique de la ville, accompagnés par une mission locale, ou avec un niveau de formation inférieur ou équivalent à un CAP/BEP.